coupé [2]
nm (kou-pé)
- 1Voiture bourgeoise, dont la caisse n'a qu'un fond. Un joli coupé.
Adjectivement. Carrosse coupé.
Compartiment antérieur d'une diligence. Prendre une place dans le coupé.
Dans les chemins de fer, coupé-lit, wagon disposé pour le transport de malades ou de blessés. Coupé simple, compartiment où l'on n'a pas de vis-à-vis, exactement comme dans le coupé d'une diligence.
- 2Pas de danse autrefois fort en usage. On en distinguait plusieurs : le plus ordinaire comprenait un demi-coupé, c'est-à-dire un plié relevé avec changement de pied, suivi d'un pas glissé.
Vois-tu ce petit trait de feinte que voilà ? Ce fleuret ? ces coupés courant après la belle ? Dos à dos, face-à-face, en se pressant sur elle ?
[Molière, Les fâcheux]Demi-coupé, pas de danse qui commence le coupé. Il consiste à rapporter devant le pied qui est derrière, ou réciproquement, en pliant les genoux et se relevant aussitôt. Le demi-coupé exige deux temps ; il se fait en avant, en arrière ou de côté.
- 3 Terme d'escrime. Coupé sur pointe ou, simplement, coupé, mouvement de l'épée qui équivaut, quant au résultat, à un dégagement.
- 4 Terme de musique. Mot qui, écrit sur une note, marque que l'on doit la frapper, mais l'abandonner à l'instant, sans lui donner sa valeur de durée.
- 5 Terme de blason. Une des quatre partitions de l'écu.
- 6 Terme de marine. Élévation de quelques centimètres faite à l'arrière sur le pont d'un bâtiment.
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10Spectacle coupé, spectacle où l'on joue des parties de différentes pièces.
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